Guide complet et histoire du vrac. Pourquoi passer au vrac ? Depuis quand le vrac existe-t-il ? Comment faire ses courses en vrac aujourd'hui ? Quels sont les avantages du vrac ? Le vrac coûte-t-il vraiment plus cher ? Décortiquons cette (pas si) nouvelle façon de consommer.
Guide complet et histoire du vrac. Pourquoi passer au vrac ? Depuis quand le vrac existe-t-il ? Comment faire ses courses en vrac aujourd'hui ? Quels sont les avantages du vrac ? Le vrac coûte-t-il vraiment plus cher ? Décortiquons cette (pas si) nouvelle façon de consommer.
Vous envisagiez de commencer de passer au vrac ? Disponible en points de vente physiques ou en ligne chez nous, le vrac est en fait une façon simple, facile, accessible de réduire ses déchets ménagers, d'éviter le plastique et de consommer de façon plus responsable.
Le vrac, c'est la vente au détail de produits non pré-emballés. En magasins de vrac physique, vous pouvez donc vous servir dans vos propres contenants (bocaux, sacs filet, sacs à vrac,...). Et en ligne, comme chez nous, vous recevrez des sachets en kraft compostables ou bien des bocaux en verre consignés. C'est donc le meilleur moyen de contrôler l'emballage en bout de chaîne, lorsque vous faites vos courses.
Acheter des produits d'épicerie en vrac revient à se servir directement depuis de grands bacs ou "silos" en magasin, avec une pelle fournie, et verser directement le produit dans son propre sac en tissu ou son bocal.
Acheter des produits liquides en vrac est de plus en plus répandu aujourd'hui. C'est le même principe que les produits en vrac secs : on se sert à partir de grandes bouteilles, des fûts (vin en vrac, sirops ou huiles en vrac), des distributeurs liquides (shampoings ou gels douche en vrac liquide), ou encore de grands pots ou seaux (purées, tartinades, olives, etc) directement dans son propre contenant : bouteille, bocal ou tupperware.
Acheter en vrac c'est éliminer le dernier déchet individuel et profiter du format de gros dont disposent les distributeurs et vendeurs en magasin ou en ligne.
Le vrac serait donc né en 1975 à San Francisco avec l'ouverture de l'épicerie Rainbow Grocery qui permet aux habitant•es d'acheter leurs produits sans emballages individuels et à moindre prix. Cette initiative est en effet issue de groupes appelés "Food Conspiracies" (Conspirations alimentaires) qui achetaient de grosses quantités de nourriture dans les marchés pour permettre à leur communauté de manger sain à prix bas et boycotter la nourriture industrielle.
Cette démarche qui se déploie à des fins solidaires et associatives, se fait au même moment que d'autres réveils activistes contre la guerre au Vietnam par exemple, pour la défense de la communauté LGBTQIA+, et pour les droits civiques des communautés noir-américaines et amérindiennes. Le vrac revêt donc son apparat militant à la fois écologique et social.
Aujourd'hui, les enfants des premier.es client.es de la Rainbow Grocery font toujours leurs courses en vrac là-bas. Une belle transmission qui fait perdurer ce mode de consommation qui présente de nombreux avantages :
Comme il n'y a plus de packaging final, ce sont les coûts de marketing et de conditionnement qui se voient déduits sur le prix final. Les produits sont de 5 à 30% moins chers en moyenne, par rapport à des produits emballés chez certaines marques et suivant les qualités.
Les produits distribués en vrac sont en général mieux sourcés, plus locaux quand les enseignes le peuvent, et en grande majorité bio. Les informations produits et fournisseurs sont toujours affichées : en effet, quand on n'a plus de packaging on apprend à mieux choisir et analyser ses produits.
Le vrac vous permettant d'acheter à la juste quantité sans rien gaspiller, on n'achète que ce dont on a besoin et donc on ne dépasse plus les DLC (Dates Limites de consommation) avec des paquets à finir.
La vente en vrac réduit les emballages à la source de son apparition la plus prépondérante : c'est donc une économie d'échelle sur le packaging, dont bénéficie également le distributeur puisque les emballages viennent uniquement des di et de la clientèle.
Exit les messages marketing sur vos paquets alimentaires. La cuisine et les placards sont délestés des couleurs vives et des messages biaisés, et on se concentre sur l'essentiel : le vrai produit que l'on a acheté. Un véritable apaisement esthétique. : exit les messages marketing sur vos paquets alimentaires. La cuisine et les placards sont délestés des couleurs vives et des messages biaisés, et on se concentre sur l'essentiel : le vrai produit que l'on a acheté. Un véritable apaisement esthétique.
Aujourd'hui, les magasins vrac, dont nous faisons partie, achètent leur produits en grosse quantité à leurs fournisseurs (des paquets de 5 à 30kg en moyenne, qui tendent de plus en plus vers d'autres matières que le plastique !). De votre côté, vous vous rendez dans ces magasins — ou passez commande en ligne —, soit avec vos propres emballages : de petits sacs à vrac en tissu fin, des bocaux fermés,... ou bien des sachets kraft comme chez nous, et vous repartez avec la quantité désirée.
De notre côté nous avons des quantités standard, qu'on considère comme minimales. Mais lorsque vous prenez plusieurs quantités chez nous, nous mutualisons les emballages pour n'en mettre qu'un. Par exemple, si vous commandez 6 x Café moulu bio en vrac chez nous, vous ne recevrez qu'un seul gros sachet kraft. Plus logique pour nous, plus pratique pour vous.
C'est pareil côté vrac en magasin : vous apportez vos propres contenants et pouvez donc doser la quantité et vous affranchir du format standard imposé par les conditionnements.
Il existe plusieurs façons de se préparer aux courses en vrac. Bien sûr, le vrac bio en ligne pourra vous aider dans votre effort individuel.
Après l'achat, donc, vous rentrez à la maison ou réceptionnez vos commandes de vrac bio en ligne. Vous transvasez ensuite vos courses vrac dans vos propres contenants. Le plus courant pour conserver ses aliments en vrac, c'est le verre. Vous pouvez trouver des bocaux en verre de seconde main, récupérer et nettoyer vos bocaux alimentaire actuels, ou en acheter neufs si besoin est. N'importe quel contenant réutilisable et durable fait l'affaire). Et l'affaire est dans le sac (pardoon pardon mais c'était trop tentant).
OUI : les magasins de vrac, épiceries spécialisées se répandent de plus en plus, en physique ou en ligne, et le vrac gagne même du terrain en supermarché ou épiceries de quartier. Cela donne bon espoir.
ÇA DÉPEND : Le vrac coûte moins cher que des produits bio et sains emballés trouvable sur le marché, mais coûte plus cher que des produits industriels bas de gamme en supermarché par exemple. En général le vrac est plus répandu sur les produits bio, locaux et de qualité et pour cette raison est souvent vu comme plus onéreux.
OUI : il n'y a pas de restrictions sur les types de produits ou de consommation. Tout est trouvable en vrac donc tout le monde doit pouvoir acheter en vrac. Par exemple : demander à son boulanger de récupérer son pain dans ses propres emballages pour éviter le papier, c'est acheter en vrac. Prendre ses fruits et légumes en supermarché sans sachet jetable, c'est aussi acheter en vrac.
ÇA DÉPEND : Avec le temps on s'habitue à prendre ses sacs en tissu et ses emballages en verre. Si non, c'est pour ça que L'intendance est là : le vrac est livré chez vous.
PRESQUE OUI : Encore certains aliments très spécifiques ou pour des raisons de conservation ne sont pas trouvables en vrac. Mais sur le principe presque tout peut être vendu sans emballage final, et ça va jusqu'au dentifrice solide en pastilles et au risotto prêt à cuisiner !
NON : Tous les distributeurs de vrac sont tenus d'entretenir très sérieusement leurs stocks, matériels et locaux. Il n'y a quasiment aucun risque d'infection. Les produits bio par exemple doivent être stockés à l'écart des produits non bio. Les emballages de gros ne doivent pas toucher le sol et les mesures d'hygiène des préparateur.rices de commande qui manipulent le vrac sont strictes et applicables sans condition. Gants de protection, masques, charlottes, nettoyage des ustensiles : rien ne doit passer.
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Sources
Le Temps - Au bonheur du vrac
Le Monde - La vente en vrac séduit les consommateurs