Choisir une crème solaire sans ingrédients toxiques, zéro déchet, naturelle, bien fabriquée, locale, avec un emballage sain... tout ça paraît bien compliqué. Voici tous nos critères santé, efficacité, ingrédients et environnement à vérifier avant de choisir une crème solaire pour avoir le meilleur impact sur la planète, la peau et les déchets.
Choisir une crème solaire sans ingrédients toxiques, zéro déchet, naturelle, bien fabriquée, locale, avec un emballage sain... tout ça paraît bien compliqué. Voici tous nos critères santé, efficacité, ingrédients et environnement à vérifier avant de choisir une crème solaire pour avoir le meilleur impact sur la planète, la peau et les déchets.
Le soleil revient et ce n'est pas pour gâter nos peaux ! Bien qu'il nous apporte une bonne grosse dose de vitamine D et de moral, il faut bien penser à protéger sa peau de ses méfaits pour ne pas en subir des conséquences sur la santé plus tard.
En effet, une exposition prolongée provoque des coups de soleils mais fait aussi des dégâts à long terme, notamment des cancers de la peau (mélanomes, carcinomes). Porter des vêtements couvrants, rester à l'ombre et s'hydrater reste la meilleure des protections, mais la crème solaire.
Trouver "LA" bonne crème solaire naturelle et zéro déchet a en effet été un parcours du combattant lorsque nous avons fait notre transition personnelle vers le zéro déchet et l'écologie, et on a souhaité s'épargner la moindre concession entre l'efficacité, l'impact sur l'environnement et le confort d'usage.
D'abord on va vouloir s'assurer que la crème filtre bien les rayons UV du soleil et trouver une crème solaire efficace et adaptée à sa peau. Il existe deux types d'UV envoyés par les rayons du soleil :
La meilleure crème solaire sera donc celle qui apportera une bonne protection contre ces deux types d'UV.
Ensuite il faut également penser à choisir une protection solaire adaptée à son phototype : les peaux claires à taches de rousseur possèdent beaucoup moins de mélanine que les peaux les plus mates et les peaux noires, et doivent donc être davantage protégées.
Le FPS, ou Facteur de Protection Solaire, correspond à des indices de protection à adapter en fonction de son type de peau, de l'indice UV de l'endroit où vous vous trouvez et de la durée d'exposition :
Depuis quelque temps l'appellation "écran total" a été interdite, car il est impossible de filtrer absolument 100% des rayons ultraviolets (UV) qu'émettent les rayons du soleil. Prenez donc garde aux éventuelles expressions utilisées dans la communication et sur le packaging des crèmes solaires.
De façon assez générale, on a plutôt tendance à préférer les indices 30 et 50 a minima pour assurer une protection plus longue et de plus de rayons sur la peau.
La crème solaire fait partie des produits qui contiennent les ingrédients les plus controversés. Listes d'ingrédients ultra longues, manque de transparence, ajout d'ingrédients inutiles ou dangereux... Il vaut mieux avoir le coup d'oeil. On vous explique tout.
D'abord pour prendre soin de sa peau sans l'abîmer, on va éviter les mêmes ingrédients qu'en cosmétique, comme :
Tiens, d'ailleurs parlons des filtres solaires.
Les filtres sont indispensables dans la composition d'un soin dit "protection solaire".
En Europe il existe 2 filtres solaires différents : les filtres chimiques ou organiques et les filtres minéraux d'origine naturelle. Ils n'agissent pas de la même façon : les chimiques doivent être appliqués au moins 30mn avant l'exposition et n'ont pas le même impact sur l'environnement que les filtres minéraux qui eux, agissent immédiatement.
Attention cependant, ces 2 types de filtres sont mauvais pour l'environnement et la santé : la crème solaire, est de toute façon un déchet presque inévitable et comporte de toute façon ces filtres, bien qu'elle soit indispensable pour la protection solaire, entendons-nous.
Les filtres chimiques absorbent les rayons UV dans la peau avant de les laisser pénétrer. Ils doivent être appliqués 30mn avant l'exposition. D'origine pétrochimiques, ils contiennent souvent des ingrédients allergènes et favorisent les intolérances solaires.
C'est aussi donc un désastre environnemental lorsqu'ils sont déversés dans les océans par les baigneur.ses car ils sont non biodégradables. Ils sont ultra toxiques pour les végétaux marins, plantes, crustacés et notamment les coraux qui blanchissent et finissent par mourir.
Chaque année, environ 25 000 tonnes de cosmétiques solaires chimiques se retrouvent dans la mer, menaçant les écosystèmes marins. On va donc de toute façon privilégier l'application après la baignade pour éviter la dispersion des crèmes dans les océans.
Les filtres chimiques donc, on évite, particulièrement sur les jeunes enfants, en période de grossesse mais de façon générale aussi.
Les filtres minéraux (à base ou non de nanoparticules) eux, sont inertes et restent en surface pour un effet miroir : ils forment un boucler "réfléchissant" UV sur la peau, permettant de la protéger des méfaits du soleil. D'origine naturelle, ils sont bien tolérés par la peau, non irritants et paraissent donc bien plus écologiques.
Cependant, ils ne sont pas sans danger : inhalés à très haute dose, ils sont cancérigènes et pour cette raison on va donc éviter les sprays solaires par prudence.
Un autre défaut de ces filtres : ils sont souvent épais, difficiles à étaler. Nous sommes bien d'accord, il ne s'agit que d'un défaut esthétique.
Pour faciliter l'application des crèmes solaires, laits solaires, brumes solaires ou baumes solaires, les laboratoires produisent donc certains des ingrédients en nanoparticules, ce qui peut se révéler très dangereux pour la santé puisqu'ils peuvent passer à travers les couches de l'épiderme.
Ce sont des ingrédients utilisés sous forme nanométriques, infiniment petits, et pouvant voir leur comportement se modifier lorsqu'ils passent sous cette forme, et dont l'impact est encore peu connu.
Il suffit de repérer la petite mention [nano] dans la liste des ingrédients : cela indique que la crème solaire contient plus de 10% de nanoparticules. En dessous, il n'est pas nécessaire d'indiquer [nano] : autrement dit, pratiquement toutes les crèmes solaires en contiennent, en quantité plus ou moins conséquente, même la crème solaire bio certifiée écologique et naturelle, c'est indispensable.
Cosmebio a donc demandé aux marques "bio" et labellisées de ne pas utiliser la mention "sans nanoparticules" car il est toujours très compliqué de mesurer la teneur.
Les emballages de crème solaire ne dérogent pas à la règle de l'écologie : bien qu'il soit plutôt facile aujourd'hui de trouver des crèmes solaires saines et bien conçues, sur l'emballage, la question est tout autre.
La plupart des crèmes solaires sont conditionnés dans des flacons ou tubes en plastique non biodégradable, qui finiront donc peut-être semi recyclés, puis à la fin, incinérés. Les emballages sains se développent donc pour trouver une solution qui convienne à chacun.e.
On voit de plus en plus de formats métalliques pour les emballages mais ces marque (celle de la photo, "Amazinc") sont souvent développées outre-Atlantique et on vous avoue qu'on préfère en trouver une plus locale, et au moins fabriquée en Europe.
On trouve également des formats baumes en emballage cartonné, recylable et biodégradable, ce qui peut aussi être très pratique niveau poids. Mais bon, disons que la crème solaire n'est pas ce qui pèse le plus lourd dans la valise des vacances.
Pour ces formats, il faut faire le même travail d'étude des ingrédients évidemment et ne pas se fier qu'aux indications marketing formulées sur les packaging ou les fiches produits.
La crème solaire que nous avons sélectionnée après de nombreuses recherches est celle de Cozie bio : une crème solaire naturelle, fabriquée au Portugal, enrichie en huile de jojoba et à l'aloe vera et sans ingrédients dangereux pour la planète.
Les filtres minéraux d'origine naturelle assurent à ce lait solaire indice 50 une haute protection naturelle contre les UVA et les UVB.
Elle est efficace sur peaux sensibles et convient à toute la famille et les enfants à partir de 3 ans. Elle s'étale très bien mais est très couvrante, il faudra doser sur vos premières applications et voir l'effet sur la peau.
On l'adore, on l'a adoptée dès l'été dernier et pour vous donner une indication : les 50mL ont suffi pour 1 mois pour une personne avec exposition régulière.